Écouter son corps : renouer avec le langage du vivant
Et si votre corps avait une voix ? Une voix subtile, intime, souvent étouffée par le tumulte du quotidien… Apprendre à l’écouter, ce n’est pas seulement détecter la douleur ou le mal-être. C’est renouer avec une sagesse ancienne, une intelligence profonde qui parle à chaque instant – à condition de savoir tendre l’oreille.
Le corps ne ment pas
Dans un monde saturé de stimuli, de notifications, de bruit mental, nous avons appris à fonctionner en pilote automatique. Le mental décide, le corps suit… ou résiste. Fatigue persistante, tensions chroniques, maladies psychosomatiques : autant de messages ignorés, repoussés, masqués …
Le corps, pourtant, ne ment jamais. Il est notre première interface avec le réel, notre thermomètre intérieur. Chaque inconfort, chaque douleur est une tentative de communication. Écouter son corps, ce n’est pas juste entendre quand il “va mal”. C’est surtout apprendre à le comprendre avant qu’il ne crie.
L’écoute active du corps : un art subtil
Écouter activement son corps, c’est adopter une posture d’attention douce, bienveillante, curieuse.
C’est se demander au quotidien :
- Comment je me sens physiquement ?
- Quelles sont mes sensations, mes tensions ?
- Est-ce que j’ai faim, soif, sommeil… ou autre chose ?
Mais c’est aussi aller plus loin : reconnaître que derrière la tension dans la nuque, il y a peut-être une émotion retenue. Derrière les troubles digestifs, un conflit non digéré. Derrière l’insomnie, une inquiétude muette. Le corps est le miroir de notre vécu. Il parle en sensations ce que nous taisons en mots.
Des pratiques simples pour se reconnecter
Pas besoin d’être yogi ou moine zen pour écouter son corps. Voici quelques pistes accessibles :
- La respiration consciente : s’ancrer dans l’instant, observer où va l’air, comment il circule.
- Le body scan : un balayage doux de tout le corps, pour identifier tensions et zones neutres.
- Le mouvement libre : laisser le corps s’exprimer sans contrainte, danser, bouger, trembler.
- Le journaling corporel : chaque soir, noter ses ressentis physiques du jour.
L’idée n’est pas de chercher à “bien faire”, mais d’ouvrir un dialogue. De recréer un lien.
Le rôle du thérapeute dans cette écoute
Certaines personnes n’ont jamais appris à écouter leur corps. Ou ont vécu des expériences qui ont dissocié leur ressenti physique (traumatismes, douleurs, injonctions sociales). Dans ce cas, l’accompagnement holistique peut offrir un espace sécure pour redévelopper cette écoute.
Le thérapeute agit comme un traducteur, un miroir, un soutien. Il aide à décoder les messages du corps, à les relier à l’émotionnel, au vécu, au besoin non comblé. Petit à petit, la personne retrouve la capacité d’habiter son corps, d’y trouver des repères fiables.
Revenir au vivant
Écouter son corps, c’est sortir de la domination du mental pour revenir à une perception globale, vivante, incarnée. C’est cesser de se traiter comme une machine à optimiser, et commencer à se considérer comme un être sensible, intelligent, interdépendant.
Dans un monde qui va vite, écouter son corps, c’est un acte de résistance. Et de soin. C’est peut-être même le premier pas vers une vie plus alignée, plus libre, plus joyeuse.
Vous désirez en savoir plus ? Contactez-moi au plus vite. je serai ravie d’échanger avec vous.